Le bord des tuiles

Le tube de génois s’est défait une vis s’est faite la malle. Du coup le meilleur ami du bateau le scotch est encore intervenu pour protéger la voile de la vis restante.
On a mis 2 génois a l’avant car on était en vent arrière.
Le génois ne s’ouvre plus en entier on pense qu’un bout s’est coincé en tête de mât. Christian a essayé de monter jeter son œil en mer mais le bateau bougeait trop malgré un temps plutôt calme.
Le soir on roule le 2eme génois pour hisser la gv car le vent a tourné et la on pète une seconde fois le palan de grand voile.

2.12
On avance bien vers Madère quand un gros temps se lève. Le temps de s’habiller pour aller prendre un ris Christian sort pour aller prendre le ris et là, la bôme pète. Les rivets ont cassé du coup on avance que au génois. D’abord avec le secondaire mais comme il y avait gros temps on a affalé le 2ème pour ouvrir ce qu’on pouvait du génois de base. Quand le temps s’est calmé Christian nous a fait une réparation de fortune avec de la cordelette Lidl pour re-fixer la bôme tant bien que mal.
Le câble de l’écran du raspberry est mort chacos à voulu débrancher car ça tirait trop sur le câble mauvaise idée la tête du câble était pétée du coup plus de traceur. Heureusement on a un pc de secours. Surtout qu’on a l’AIS dessus qui détecte les autres bateau c’est surtout ça qui nous manquait.
Mais bon on a quand même pêché une belle bonite du coup petit steak de bonite en mi-cuit a la jap. Avec tartare de ladite bonite en entrée. Miam.

3.12
Moteur capricieux. Baisse de tours au fur et à mesure mais on sait pas pourquoi. On remet du gasoil en espérant que ça passe. A priori c’est bon.
Et le pilote automatique qui fait des siennes et qui change de cap tt seul.
Et une 2eme bonite mais on peut pas la cuisiner car le bateau bouge trop, elle finira tantôt en rillettes:P

4.12
Le moteur fait encore des siennes, puis cale carrément. On pense que le moteur prend de l’air quand le bateau gîte trop, mais malgré 1h la tête dans le moteur plus possible de le démarrer. Le chemin est interminable. Le vent refuse du coup on tire des bords tant bien que mal, avancement vers l’objectif (VMG) autour de 1.5Nd. Plus de vent vers minuit alors qu’on devine les premières lumières de l’île: on bouchonne 1-2h sans pouvoir rien faire…

5.12 
Apres une dernière nuit de nav compliquée enfin arrivés a porto santo avec un temps magnifique. Dernier bords a tirer car pas possible de rentrer au port sans moteur du coup on mouille a proximité. Et là: ti-punch avec le lever du soleil avant d’aller se coucher. On l’a bien mérité celui là.

6.12
Bonne nouvelle moteur réparé. Une vis de purge vicieuse qui nous emmerdait la vie, planquée derrière les durites était desserrée. On rentre enfin au port et on va se jeter un petit snack arrosé de poncha locale dans le rade favori de Christian.

Depuis lors, Louis est reparti en métropole pour raisons administratives et nous rejoindra ainsi qu’Isa dans les Canaries, Christian a re-riveté le vit-de-mulet et est monté en tête de mât. Effectivement la drisse jaune du génois-bis faisait des tours qui bloquaient l’enrouleur, mais pire, l’étai était à moitié bouffé en haut. Plusieurs torons d’acier sont rompus et le tube de l’enrouleur fait grise mine. Heureusement qu’on ne pouvait pas sortir toute la voile, on aurait pu péter l’étai et perdre le mât en nav!

Coup de bol Christian croise le chemin d’un type qui terminait déjà son bateau en 2017 (tjs pas terminé) mais super équipé le gars. Il nous refait un étai neuf pour une poignée de dollars en 24h, incroyable. On répare ce q’on peut mais l’île n’est pas bien grande et les quelques magasins pas assez adaptés.

Et c’est peut-être le plus important: le tonnelet de rhum est remis en activité, il ne fuit pas et est rempli de rhum local tout à fait correct 🙂

Petit détail amusant ici on voit beaucoup de voitures qu s’engagent sur le brise lames, font demi-tour au bout et repartent sans même s’arrêter ni regarder la mer. Bizarre, d’après notre informateur c’est qu’on est au bout de la seule vraie route de l’île et les gens font leur promenade quotidienne ainsi. Pas très sportif, on a vu 2 vélos, un jogger pour 200 voitures!

Isabelle nous rejoint à Tenerife lundi 11 nous partirons donc demain matin pour tester la résistance des réparations… au près comme on aime, grrrr!

Dernière touche de renfort pour fixer mieux une antenne on désosse la dernière canette IPA pour en faire un manchon. Réparation aussi utile qu’agréable ; )

Reste plus qu’à hisser le génois et on repart, d’abord on plein-travers pour finir au près, à bientôt

Carte en grand


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Commentaires

3 réponses à “Le bord des tuiles”

  1. Avatar de Isabelle
    Isabelle

    Aie aie aie… vous avez eu chaud avec l’étai !! J’espère que toutes les emmerdes sont dernières vous maintenant et que l’on va être peinard pour la traversée ! Bon courage pour rejoindre les Canaries.

  2. Avatar de Leïla
    Leïla

    Merci pour les nouvelles ! C’est un super feuilleton.
    Décidément il tombe en miettes votre rafiot c’est pas possible… Vous devriez carrément en acheter un neuf, c’est plus sûr 😛
    Profitez bien des Canaries, bises

    1. Avatar de toccata

      Je trouve que Mat a beaucoup exagéré. Le pilote marche du mieux possible. C’est normal que ça ne marche pas par grosse mer et gros vent. Le régulateur d’alure par contre marche super bien. On a un nouvel étai tout neuf monté aujourd’hui. Le vis de mulet est réparé avec quelques rivets. On a un mois de bouffe, 320L d’eau. Je pense qu’on est bon. On vient de faire un faux départ car trop de vent mais demain, c’est sur c’est le départ.

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