Enfin le 17/11 un fin créneau de 48h prévu par la météo se présente. Avec Louis on rejoint Christian à Brest. Le tube de l’enrouleur est déjà remplacé. Il ne reste plus qu’à hisser la voile d’avant, pas possible auparavant car rafales démentes au port. Une fois la voile hissée, on décolle vers 11h, direction le raz de Sein, puis traversée du golfe.

On part avec un ris de pris, une heure plus tard on en a deux, et le soir une fois le raz passé on amène au 3e ris. On a plus l’anémo/girouette mais ça souffle plus fort qu’annoncé!
Et c’est parti pour 48h de bon plein/travers pour parvenir à la corogne avant le samedi soir où il es prévu un nouveau front qui doit bien taper aussi.

On va ainsi traverser le golfe dans un ciel de traîne parsemé de grains qui vont nous mener la vie dure tout du long, faisant osciller le vent entre 6 et 8 Beaufort, avec les aulofées qui vont avec.
Le compas qui était bloqué entre 300 et 240 se remet comme par magie à indiquer notre vrai cap (plutôt autour de 210°), cool! Pas de galères de cargo croisés en route, et ça c’es la bonne nouvelle (on a pas prévu de pouvoir virer de bord en cas de pépin réglages osés à l’avant)
Le vendredi soir comme on est un peu à la bourre, on décide de couper direction Viveiro pour ne pas trop se faire massacrer l’approche de la Corogne.
Une fois arrivé, on passe aux courses, retour caddie, eh ben croyez le ou non: on nous a piqué le chariot en bout de catway c’est vrai qu’il y avait 1€ dedans mis quand même! On se demande quand même un peu s’il n’y a pas une nouvelle épave qui gît dans la mer. Les mystères de la Galice…
Après ça: binouse/tapas au bourg et retour pluvieux au bateau. Un vrai temps Breton!

Le lendemain on cabote jusqu’à la Corogne, face au vent.
Au programme de notre halte: attendre qu’une météo favorable se pointe et réparer ce qu’on peut. Il faut dire que lors de la traversée Louis avait les pieds dans l’eau (cambouis et autres débris flottent accompagnés de ses chaussures, polaire, etc.) Du coup on repère que le presse étoupe (étanchéité arbre d’hélice/coque) a des fuites, il faut dire qu’il a largement dépassé sa date limite d’utilisation!

Un bon footing de 15km et Louis nous dégote ça à prix cassé de l’autre côté du bled. Reste plus qu’à l’installer. normalement ça se fait bateau au sec car qd on retire l’ancien ça gicle pire qu’une fontaine de Versailles à l’intérieur du bateau. Faut pas se rater et être sûr qu’on a bien acheté la bonne pièce.
Opération rondement menée le lendemain moyennant quelques sueurs froides et chaudes car c’es archi tendu à enfiler ce bordel! En tout cas la bête ne fuit plus!
Mat est à la geekerie à essayer de faire rouler le traceur du bord pas bien configuré (24h de boulot) et… On relance le blog 😉
Christian découpe des trucs probablement inutiles avec sa nouvelle disqueuse et fais des emplettes pour étoffer l’accastillage du bord et la pêche!
Bricolages, popote, courses, le classique quoi.






















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